Autre sujet, tout aussi vaste, la censure du web... (publié par Reporter sans frontière) |
On arrive à un paradoxe idéologique : soit on part du fait que le principe de subsidiarité prévaut sur la liberté de cartographier leur territoire, permettant alors aux Russes de restreindre leur propre liberté...parce que c'est leur zone, soit on établit que la liberté de cartographier prévaut et on ne tolère pas que des communauté slocales disent aux étrangers comment elles veulent être cartographiées.
Ces questions pourraient avoir des répercussions importantes sur la cartographie dans les zones de régimes dictatoriaux ou en conflit. La question se pose : est-ce que le fait de cartographier précisément des zones de population pourrait mettre ces populations en danger, comme dans la bande de Gaza, dont la cartographie a fait causer et où on parle avec ardeur de la première carte touristique, car comme on dit en anglais "What's important is on the map", i.e "ce qui est important est sur la carte"... [Ces deux derniers lien mériteraient également un coup de projecteur, à voir plus tard]. Ou différemment, offrir une menace vis à vis de la sécurité d'un pays ? Dans un autre cadre, doit on cartographier les routes empruntées par des réfugiés au risque de les mettre en danger ? Et si quelqu'un les cartographie, la communauté OSM doit elle supprimer ces traces ? Qui a raison, qui a tort, dans un organisme tel qu'OSM pluriculturel, multinational, et omnipersonnel ?
Réf :
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